La marche solitaire nous dépouille… Je me suis toujours amusé de constater à quel point mon sac à dos est rempli de d’objets inutiles que je m’obstine à emmener de peur – probablement – que notre « avoir » de consommation me manque trop. La marche, non “sportifiée“ mais simple comme ses pieds, nous connecte à notre être biologique où aller de l’avant était la seule façon de rester en vie.
Si on accepte de se laisser surprendre par la cadence de se pieds et de ne plus écouter que le rythme profond de son soi, on s’apercevra également que les sensations de faim et de soif s’atténuent. On apprend peu à peu à se satisfaire du très peu, du juste nécessaire.
Notre être ré-apprend à vivre de moins d’envie, de moins d’agir, de moins penser. La solitude « mouvementée » par la marche construit une nouvelle dimension où le jeûne (de nourriture mais aussi d’actions et de pensées) nous rassasie.
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