Un balcon offert au grand incident des étoiles… Le temps de l’arrêt. Dans les lessives sirotantes d’un couchant polygame. Une ombre chantée à mes côtés. Le murmure du moment qui vient. Un revers de vent… Mais de ce souffle parfumé aux lueurs poivrées. Celles d’un cèdre aux allures martiales. Voilà la grâce de mon absence. La compagne de mon itinérance. Le chœur d’une première mélancolie.
Puis reprendre mes pas pouilleux. Comme si rien était. Un peu fatigué, tordu… écorché aussi par ces pierriers millénaires qui s’époumonent au caravansérail des couleurs.
Marcher le cœur baissé est une offrande à la solitude. L’œil engourdi dans le calice de mes souvenirs, reposoir du fiel de mes envies… « L’Autre ne viendra pas ce soir… Nul ne croisera ta route. » Telle est en substance la complainte glissée à l’épaule par ce Tabac d’Espagne qui, de ses ailes d’or, repart bien vite à sa patrouille sentimentale.
Alors, dans ce vide ritualisé, soudain une question : quel reflet vais-je bien pouvoir donner au ciel ?…
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L'Etre au Paradis 
S’il fallait n’en garder qu’une… Ce serait cette phrase :
« Dans les lessives sirotantes d’un couchant polygame. »
C’est un plaisir de vous lire.
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Merci beaucoup ! Je suis très touché… Pour ma part, si je ne devais garder qu’une seule de toutes vos photos, ce serait celles… de tous les jours !
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Merci, ça me va droit au cœur ! 🙂
A bientôt !
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… le reflet d’une étoile au firmament qui dépose un manteau scintillant sur des épaules lorsque l’obscurité vient…
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J’aime cette proposition de réponse à l’Ultime Question… Merci !
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Merci pour les j’aime, mais ils n’apparaissent pas sur mon blog. Je les ai bloqué par principe. 🙂
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Je comprends. Je continuerai donc à lire et à « aimer » mais en « silence »… 😉
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